Test d’évaluation

L’Appel de Mongo – Livre complet

38 lecteurs / 1 critique par volume

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36 critiques

<j’adore, je suis conquis.e>

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33 critiques

<j’aime beaucoup, je suis touché.e et captivé.e>

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9 critiques

<sa force l’emporte malgré ses faiblesses>

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0 critiques

<ça se laisse lire mais sans plus>

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3 critiques

< je n’aime pas/je décroche>

Protocole

Recrutement d’un lectorat adulte sur annonces universitaires. Le candidat doit aimer lire, être ouvert à la spiritualité et se sentir concerné par le devenir positif de la société.

Il lit en situation de lecture naturelle, pour son plaisir et sa gratification personnelle. Après lecture, il exprime librement son impression dans un entretien en termes positifs comme négatifs.

 

  • Le premier test est centré sur la lecture du 1er épisode (1/2 du volume I) pour mesurer son pouvoir d’attraction initial, avec possibilité de poursuivre la lecture sur les volumes I et II.
  • Le second test a porté sur les quatre volumes du livre complet, incluant un questionnaire et la rédaction d’une synthèse sous forme de 4ème de couverture.

[Nous certifions que tous les commentaires sont retranscrits fidèlement sans bonification. Les noms des candidats ne figurent pas pour préserver leur vie privée, mais ils peuvent être transmis pour vérification à tout contact professionnel sur demande.]

« L’art de s’oublier soi-même pour rencontrer l’Autre et devenir Un où plus rien ne manque. »
♥♥♥♥
9,5

40 ans, cadre en entreprise, russophile, aime la littérature classique et Stephen King. Touché par les icônes orthodoxes, sans affiliation religieuse, sa relation au divin est intime et personnelle.

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Jérôme C. / test 2

« Une magnifique exhortation à l’Amour de toute la création. »
♥♥♥♥
9,5

21 ans, étudiante en Théologie et musicienne, se destine à être pasteure protestante. Elle aime les romans classiques et de philosophie politique comme « 1984 » d’Orwell.

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Eva L. / test 2

« Donnez vous le pouvoir de vous transformer vous-même pour transformer le monde. »
♥♥♥♥
9,5

51 ans, ingénieur dans une grande entreprise, sensible à la décroissance et à la sobriété heureuse. Il aime Victor Hugo et la philosophie ésotérique des civilisations disparues.

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Pascal S. / test 2

« Une incroyable épopée initiatique sur la connaissance de soi et de la nature humaine. »
♥♥♥♥
9

20 ans, étudiante en langues étrangères, se sent concernée par la justice sociale et les mouvements citoyens. Sa sensibilité littéraire est éclectique, allant de Maupassant à Paul Auster.

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Clara D. / test 2

« Le paradoxe d’une évasion dans un pur divertissement qui mène au cœur de la réalité pour éveiller notre conscience. »
♥♥♥♥
9

24 ans, scientifique ouverte aux mystères de la vie. Elle apprécie tous les genres, Werber, Irène Frain.

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Florence P. / test 2

« Une école d’éveil de la conscience portée par une aventure romanesque captivante. »
♥♥♥♥
9

28 ans, dernière année de médecine. Pratiquant musulman aussi intensément engagé qu’ouvert aux autres religions, il incarne cet « Islam des Lumières » respectueux des différences et gage de paix sociale.

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Idriss M. / test 2

« L’intérieur est à l’extérieur et l’extérieur est à l’intérieur, tel est le miroir de la conscience et la clé du salut de l’humanité à venir. »
♥♥♥
8

20 ans, 3ème année de Sciences Po, engagé politiquement. Il aime la littérature classique, Zola, Maupassant.

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Jules F. / test 2

« Quand la force de l’humanité naîtra de la force de chacun d’entre nous. »
♥♥♥
8

20 ans, étudiante ingénieure-architecte. Ses goûts littéraires sont simples tout en ayant une compréhension spirituelle profonde.

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Claire A. / test 2

« Plongez dans le miroir de la réalité pour découvrir votre don. »
♥♥♥
7

18 ans, étudiant en lettres modernes, ne jure que par Boris Vian.

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Pierre V. / test 2

« Et vous, avez-vous conscience de votre don ? »
♥♥♥
8

21 ans, étudiante en 4ème année d’ingénieure-architecte, s’initie à la méditation. Sensibilité littéraire éclectique, avec une préférence pour Stefan Zweig.

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Cloé U. / test 2

« Son rôle métaphorique majeur m’a impressionnée parce qu’il rend compte en profondeur des problématiques et des ambiguïtés propres à la Communication »
♥♥♥♥

21 ans – licence pro graphisme
Sensibilité littéraire : Fantastique, Harry Potter, Tolkien

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Marion C. / test 1

« Je découvre des réponses révolutionnaires absolument inédites d’une puissante assise analytique qui les rendent terriblement convaincantes et enthousiasmantes. »
♥♥♥♥

60 ans – master ingénieur de la formation, conseillère Fleur de Bach – Sensibilité littéraire : Éclectique, classique, poésie

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Suzanne B. / test 1

« La construction cachée du livre qui est comme la vision d’une cathédrale longuement travaillée et ciselée est ce qui m’a le plus impressionné. »
♥♥♥♥

Luc K. – 55 ans – BTS dessinateur industriel – Electricien bio – Sensibilité littéraire : auteurs hispaniques, Jack London, Hermann Hesse, fantastique

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Luc K. / test 1

« L’écriture est superbe, simple et fluide, captivante, très émouvante et très vivante. J’ai adoré, j’ai hâte de lire la suite, c’est trop bien. »
♥♥♥♥

18 ans – terminale et conservatoire de danse, ressortissante grecque – Sensibilité littéraire : Théophile Gautier, H. Potter

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Eiriléna L. / test 1

« Ce livre a eu le pouvoir de me remettre en question, alors que j’étais moi-même un adorateur de la croissance depuis tant d’années. »
♥♥♥♥

55 ans – master 2 sciences de l’éducation, formateur – Sensibilité littéraire : les classiques et la haute littérature, Modiano

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Claude M. / test 1

« On est très rapidement et très ingénieusement happé dans l’histoire qui nous absorbe si bien qu’on ne peut plus s’arrêter de lire. »
♥♥♥

25 ans – designer textile – Sensibilité littéraire : très éclectique, fantastique, spiritualité laïque, Eckart Tolle

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Maïté Z. / test 1

« On assiste à une analyse de l’état actuel de notre monde très pointue, approfondie et encore plus originale dans ses propositions qui rend tout l’ensemble terriblement crédible et captivant. »
♥♥♥

22 ans – licence de psychologie, étudiante BTS commerce – Sensibilité littéraire : éclectique, classiques, A. Nothomb

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Fanny V. / test 1

« Le propos original sonne très juste et donne une bouffée d’espoir en l’humanité en nous rappelant la beauté du pouvoir créateur humain. »
♥♥♥

50 ans -DEA Sciences de l’éducation, professeure de religion en collège – Sensibilité littéraire : Stendahl, Voltaire

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Marie J. / test 1

« Les descriptions du livre sont à mon avis sa grande force avec leur pouvoir de susciter l’adhésion inconditionnelle du lecteur en lui ouvrant les yeux. »
♥♥♥

50 ans – professeure agrégée de mathématique – Sensibilité littéraire : littérature classique, « Guerre et Paix »

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Odile K. / test 1

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Bilan

Le 1er épisode constitue l’amorce qui doit captiver le lectorat pour lui donner envie de se plonger dans le grand univers de L’Appel de Mongo. Les résultats du test initial sur 25 lecteurs témoignent de sa forte attraction chez une grande majorité désireuse de lire les épisodes suivants, ce qui a permis d’inclure leurs critiques des deux premiers volumes.

La portée de L’Appel de Mongo en tant qu’arme de combat dépendant de l’efficacité de cette amorce, sa capacité à marquer une forte adhésion a inauguré le second test portant sur le livre complet. Le succès a été encore plus grand, prouvant que sa taille en 4 volumes n’est pas un frein mais un atout, car elle transmet une intensité sans pareille qui marque le lectorat en le captivant tout du long.

Au final, nous obtenons un matériau critique très précieux de 100 pages pour le remaniement final du livre.

 

En faisant fusionner un récit fantastique avec notre réalité actuelle la plus profonde, L’Appel de Mongo n’a pas d’équivalent en littérature. Les tests ont prouvé la réceptivité de son originalité inclassable où la majorité des lecteurs en sortaient plus éclairés et confiants en notre devenir, mais à condition de s’ouvrir à l’inconnu en sortant de leur zone de confort.
Or L’Appel de Mongo n’a pas les prévenances d’une littérature formatée par le marketing pour toujours plaire au client roi. Par endroit il remue, déroute, inquiète ou demande une attention plus profonde, mais c’est précisément là le ferment des prises de conscience qu’il suscite.
Le questionnaire et l’analyse approfondie ci-dessous confirment la compréhension et l’attrait pour tous ses aspects hors norme supposés dérangeants et non vendeurs.

Analyse approfondie

Le livre en tant qu’arme de combat fonctionne

Dans l’univers de Mongo où la Communication est le premier pouvoir, les puissances régnantes contrôlent l’attention de l’humanité grâce à un flot ininterrompu de divertissements addictifs qui la maintient dans la passivité et la soumission docile à l’ordre établi. Une poignée de résistants se battent pour la sortir de son engourdissement addictif en recourant eux aussi au divertissement efficace afin de capturer son attention, avant de réveiller sa conscience pour lui rendre le pouvoir d’agir sur sa destinée.
Le lecteur entre dans L’Appel de Mongo de la même manière, le 1er épisode étant conçu pour captiver l’attention du plus grand nombre en le plongeant dans une fiction attrayante. Mais sous l’apparence du divertissement se cache un cheval de Troie qui s’introduit dans sa conscience pour le convier à reprendre contact avec lui-même, le livre le renvoyant toujours plus fort à sa propre réalité comme un grand miroir.
L’Appel de Mongo en tant qu’arme de combat consiste à faire passer le lecteur de l’attention captive d’un simple divertissement à une attention active qui sollicite le réveil de sa conscience. Le processus fonctionne très bien pour 2/3 des lecteurs du test. Plus leur attention répond à la stimulation, plus leur lecture devient intense et profonde, les éveillant à leur richesse intérieure en plongeant de plus en plus profondément en eux-mêmes.

L'amorce du 1er épisode est très attractive

Les résultats sur 25 lecteurs témoignent d’une très forte attraction chez la grande majorité. Ils ont été aspirés dans l’intrigue d’un récit qu’ils n’ont pas pu lâcher jusqu’à son dénouement poignant. Tout au long de la lecture qu’ils ont trouvée aisée, fluide et naturelle, ils ont ressenti une grande empathie pour les personnages ainsi qu’un engouement de plus en plus marqué pour l’atmosphère de mystère qui imprègne toutes les pages.
Le 1er épisode constitue l’amorce indispensable qui doit captiver suffisamment les lecteurs pour leur donner envie de se plonger dans le grand univers de L’Appel de Mongo. C’est pourquoi il a été conçu pour être accessible au plus grand nombre, en recourant à une écriture simple et imagée dans un récit dynamique qui a toutes les couleurs d’un divertissement captivant.

Une ouverture spirituelle opposée au fondamentalisme

Lors du recrutement du test, les candidats devaient se sentir concernés par le devenir positif de l’humanité et être ouverts à la dimension spirituelle. Cela n’impliquait pas d’engagement spirituel mais simplement la reconnaissance du mystère de la mort en tant que saut dans l’inconnu avec le pressentiment d’une possible continuité de conscience.
Or quelques candidats se sont engagés en s’attribuant cette disposition qu’ils n’avaient pas en réalité, ce qui les a faits se braquer sur l’approche ouverte de la mort en les rendant hermétiques à l’âme du livre.
Rejetant toute forme de dogmatisme et de fondamentalisme, L’Appel de Mongo est et sera rejeté par tous ceux qui prétendent détenir la vérité sur l’au-delà de la mort, qu’il s’agisse de fondamentalistes athées qui affirment que la conscience est une sécrétion du cerveau qui s’éteint avec la mort, comme des fondamentalistes religieux qui affirment qu’il n’y a de salut dans la mort que pour les adeptes de leur religion.
Par contre, pour les vrais agnostiques dans le sens socratique du sage qui ne sait pas et reste ouvert au mystère de la vie, ils ont de fortes chances d’éprouver une profonde résonance avec le livre.

Sa dimension spirituelle accueillie par toutes les sensibilités

L’imaginaire fantastique de L’Appel de Mongo s’ancre dans une réalité spirituelle issue de toutes les traditions qu’il présente dans un langage nouveau adapté à la compréhension et aux aspirations de notre génération.
Par le recours aux symboles, aux archétypes, et à des visions poétiques de la transcendance, les lecteurs de toute sensibilité spirituelle ont pu se les approprier. Ainsi un musulman, une théologienne protestante, un bouddhiste, un familier de l’ésotérisme ont perçu dans le livre un courant correspondant à leur propre conviction et référence.
C’est une des grandes forces du livre de pouvoir les rassembler dans une compréhension commune, faisant de lui un vecteur exceptionnel de dialogue interreligieux et d’appel à la tolérance.
Car rappelons que L’Appel de Mongo n’a pas vocation à initier un nouveau courant spirituel ni à nous convertir à quoi que ce soit. Son seul but de nous encourager à croire en nous-mêmes et en notre potentiel afin d’impulser un nouvel élan dans notre propre voie d’éveil, qu’elle soit religieuse ou laïque, ancrée dans une tradition établie ou purement intime et personnelle. Car le grand basculement de l’humanité dans l’issue libératrice ne proviendra que de la croissance intérieure de chacun d’entre nous, une croissance qui elle-même ne pourra fleurir que dans l’accueil et le respect de nos différences.

Impulsion à sortir de notre zone de confort

Les lecteurs qui attendent juste un bon divertissement pour s’évader de leur réalité insatisfaisante et cultiver leur zone de confort seront dérangés par les intrusions de la réalité opérés par le livre qu’ils vont ressentir comme dérangeante ou menaçante. Tandis que les lecteurs rendus plus mûrs par les épreuves de la vie, ou qui ne peuvent pas fermer les yeux sur la gravité du désastre planétaire, donc chez qui la zone de confort est déjà fortement ébranlée, ceux-là répondent très positivement aux incursions de la réalité qui à leurs yeux intensifient l’épopée romanesque en lui donnant plus de consistance et de crédibilité.
Comme c’est notre refus collectif de faire face aux dysfonctionnements et menaces pesant sur l’humanité qui contribue à les aggraver, le grand défi du livre est d’utiliser le support d’un divertissement attrayant pour infuser dans notre conscience collective les moyens de se réconcilier avec notre réalité actuelle dans un processus d’intégration salutaire et libérateur.
Or le test d’évaluation nous a fait prendre conscience que dans nos sociétés occidentales ultra confortables, le moment le plus mûr pour la réception de L’Appel de Mongo correspondra au moment où nous serons forcés de sortir de notre zone de confort.
La crise du covid a fissuré notre zone de confort en révélant notre extrême fragilité devant la réalité de la mort. Et c’est dans cette ouverture que L’Appel de Mongo a toute sa place, non seulement parce qu’il a prédit la pandémie avec notre réaction de peur des microbes, mais aussi parce qu’il révèle l’ensemble de nos crises en montrant la voie d’une issue libératrice, le rendant chaque jour un peu plus pertinent, clairvoyant et nécessaire.

Le livre répond à une attente de la conscience collective

Comme c’est l’énergie de la jeunesse qui porte le vent des révolutions, L’Appel de Mongo s’adresse plus particulièrement à cette génération qui peut fortement s’identifier au personnage principal dont on suit l’évolution de conscience depuis l’enfance jusqu’à sa responsabilité de jeune adulte.
Parce qu’il explore toute la négativité humaine pour découvrir au bout du tunnel une lumière libératrice porteuse d’espérance, le livre est à la fois une dystopie et une utopie qui surmonte notre déni collectif en proclamant que « la reconnaissance du problème est la moitié de la solution ».
En exposant les grands maux de notre société, il nous permet d’assimiler toutes les informations éclatées qui nous dispersent et nous laissent dans l’impuissance, pour les rassembler dans une vision unifiée qui ouvre sur une clarification et une évidence de l’action à mener.
Les jeunes lecteurs y ont été très sensibles, témoignant de l’oppression que leur impose notre horizon bouché, parce que plus que tout autre ils ont besoin de se projeter dans un avenir positif pour retrouver un sens de l’action et de la mobilisation. Et c’est incontestablement ce que leur apporte L’Appel de Mongo qui se termine en transmettant une énergie de joie, de confiance dans la vie et dans l’humanité qui réveille le sens de l’aventure humaine en donnant l’envie d’agir pour le meilleur.

Des réactions passionnelles fortes

Dès le premier volume, c’est un livre qu’on adore ou qu’on déteste mais qui ne laisse personne indifférent. Son impact émotionnel témoigne de la très forte identification des lecteurs au contenu qui leur parle de leurs pulsions enfouies et de leur réalité profonde, que ce soit dans l’adhésion ou le rejet.
Chaque volume étant très différent, le fait d’adorer le premier volume ne met pas à l’abri d’une réaction passionnelle négative des volumes suivants, tandis que si l’adhésion se poursuit, le niveau d’enthousiasme ne fait que croître d’un volume à l’autre.

Sa dimension archétypale est reconnue et fonctionne

Tout l’imaginaire se déploie dans des métaphores et des symboles très précis, tandis que les personnages sont confrontés à des situations extrêmes qui font ressortir leur charge archétypale. Pendant que nous nous absorbons dans le récit, ils vont s’activer à l’arrière-plan de notre conscience, exprimant les courants souterrains des grands défis, dysfonctionnements, enjeux et structures du pouvoir qui sont à l’œuvre dans notre monde contemporain.
La fusion du fantastique et du symbolique avec notre monde en pleine mutation produit un miroir grossissant qui fait ressortir les forces et les faiblesses inscrites dans notre psyché collective, découvrant en elles le moteur du désastre planétaire dont la prise de conscience est vitale pour ouvrir un renouveau créateur salutaire pour l’humanité.
Tous les lecteurs témoignent de la puissance évocatrice des symboles et des archétypes. Ils se les approprient par une recréation de leur imaginaire propre qui intensifie leur charge émotionnelle en produisant des prises de conscience décisives. Il y a alors autant de lectures qu’il y a de lecteurs, où chaque lecture est une recréation subjective qui permet de lire en soi-même pour y découvrir un sens intime qui nous parle de notre réalité unique.

La nécessité du recours au sexe explicite est reconnue

La scène de sexualité transgressive du 1er épisode a d’abord fait polémique, une moitié des lecteurs ne comprenant pas sa raison d’être, la trouvant déplacée ou choquante, pour une autre moitié l’appréciant ou y adhérant passionnément. Mais cette dichotomie disparaît avec la lecture du livre complet, révélant sa nécessité incontournable que tous ont alors reconnue.
L’impératif de jouissance de notre société de consommation infinie est indissociable d’une exacerbation de la sexualité, auquel s’ajoute le développement sans précédent d’une pornographie de masse que permet l’essor de la Communication.
L’Appel de Mongo dénonce l’obsession sexuelle et son addiction de masse devenues la norme sociale parce qu’elles font vendre. Mais il ne les dénonce pas en reniant notre dimension sexuelle ni notre aspiration à y trouver notre épanouissement. C’est pourquoi le sexe est présenté dans le livre en laissant s’exprimer toutes ses sollicitations, nous conduisant jusqu’aux ultimes implications d’Éros et de Thanatos où plutôt que de taire notre réalité sexuelle, elle nous ouvre la voie de son émancipation par le haut, dans la sublimation du désir qui annonce la renaissance du féminin sacré.

La révolution de conscience reçoit une forte résonance

La révolution de conscience dans L’Appel de Mongo consiste à sortir de notre déni de la réalité pour lui faire pleinement face, opérant un retournement à 180° qui est le sens premier de la conversion spirituelle.
Car faire face à la réalité, c’est d’abord reconnaître la réalité inéluctable de notre mort dont l’acceptation réveille toujours notre conscience, le seul trésor que nous emporterons avec nous dans la mort. Cette reconnexion est l’unique et éternel remède pour endiguer la corruption qui gangrène le monde en l’affligeant de toujours plus de maux et de désastres.
L’élan révolutionnaire de L’Appel de Mongo rejoint le réveil des consciences prôné par les nouvelles générations d’activisme citoyen où contrairement aux révolutions du passé, l’ennemi à combattre ne se trouve pas à l’extérieur mais est à l’intérieur de l’humanité comme à l’intérieur de chacun de nous. Dès lors, le combat à mener consiste à puiser dans la joie, la solidarité, la confiance en la vie et en l’humanité pour ouvrir un nouvel horizon de lumière dans lequel nous pouvons tous nous rassembler pour vaincre les fléaux que nous avons engendrés.

Questionnaire

Quelle impression générale vous a fait le livre et qu’est-ce qui le qualifierait le mieux ?

Les lecteurs le perçoivent globalement comme un livre d’initiation ou d’éducation à travers une grande épopée, aussi bien que comme un miroir et une métaphore de notre monde contemporain où il aborde des sujets qui nous concernent tous.

  • Il est inspirant, captivant, instructif, éclairant, suscite la réflexion, éveille la conscience et donne de l’énergie.
  • Il surprend constamment par un propos très riche et toujours original, par son contraste marqué entre les situations de souffrance et d’horreur et celles de bienveillance et d’humanité qui l’emportent largement, et pour être très différent d’un volume à l’autre.
  • Il déjoue ainsi toutes les attentes, au point de ne plus rien pouvoir anticiper jusqu’à son dénouement final.
  • Son écriture est très maîtrisée, fluide, facile d’accès, d’une pédagogie limpide jusque dans les thèmes les plus profonds.

Que vous a-t-il apporté ?

Les lecteurs témoignent de leur engouement et de leur plaisir de lecture marqués par des réflexions éclairantes sur notre monde de la Communication, ainsi que sur tous les sujets englobant notre réalité humaine : le politique, l’économique, l’écologique, le spirituel, notre rapport au désir et à la mort.

Ils en ont retiré une nouvelle vision du monde, des ouvertures et des éveils de conscience approfondis sur les problèmes actuels, sur les horreurs présentes et à venir, leur donnant envie d’agir pour sortir de la fatalité du moins pire des mondes possibles dans lequel nous nous enlisons. Le livre les force à affronter toute la souffrance humaine pour remonter jusqu’à sa source où apparaît la clé pour s’en délivrer, et cette clé leur procure un sentiment de lâcher-prise et de détachement dans le dernier volume.

Ils en sortent avec une envie de positiver, de s’ouvrir aux autres, de croire qu’une humanité fraternelle est encore possible, portés par une énergie d’espoir qui surmonte la sensation de désarroi face à la confusion de notre société mondialisée de plus en plus dysfonctionnelle.

A-t-il éveillé votre conscience dans certains domaines ? Si oui, lesquels ?

Les grands domaines qui ressortent sont :

  • L’impact des médias omniprésents qui façonnent notre conscience collective, nous conditionnent à l’individualisme, au besoin de gloire et de focaliser l’attention pour se sentir exister, nous obligeant à cultiver une image de soi attractive et parfaite. La réalité toxique et dévastatrice de la publicité de masse. La perversion de la dépendance au culte de l’audimètre.
  • La compréhension du système financier et d’une création monétaire privatisée fondée sur la dette, conduisant à une perte de souveraineté toujours plus forte des peuples par un endettement sans fin irréversible.
  • La recherche sur soi-même aboutissant à la sagesse de l’instant présent, à ce recentrage dans l’attention du présent qui nous fait lâcher la projection du futur alimentant la peur et la souffrance qu’on s’inflige à soi-même.
  • La reconnaissance de la réalité de la mort qui ouvre à la reconnaissance de l’autre et de sa différence.
  • La nécessité de s’accepter soi-même au-delà de toute image pour retrouver l’équilibre intérieur où l’on est entier et où rien ne manque.
  • La primauté du changement intérieur individuel qui seul peut conduire à un changement positif réel de la société.

Maintenant que vous l’avez terminé, percevez-vous sa cohérence d’ensemble et les liens nécessaires des différentes séquences dans le développement des thèmes ?

La réponse des lecteurs est ici unanime.
Alors que les quatre volumes sont très différents, ils reconnaissent qu’ils s’emboîtent logiquement, interagissent entre eux par des liens organiques nécessaires, et qu’ils vont dans le sens d’un approfondissement graduel du niveau de conscience qui permet une bonne assimilation du lecteur.
Le dernier volume éclaire les précédents en révélant leur raison d’être où leurs différents aspects se rassemblent pour servir un même éveil de conscience. Leur unité profonde ressort alors de la quête centrale du remède à la souffrance de l’humanité qui aboutit à sa résolution.

Le seul point négatif signalé par 1/3 des lecteurs est leur frustration de ne pas retrouver le baron Ungern comme incarnation du mal dans le dernier volume, où son lien avec Mongo n’est pas éclairci et où on ne sait rien de l’évolution du monde souffrant sous sa coupe. (Considérant que c’était là un défaut majeur, le baron Ungern a été intégré avec toute sa portée dans le remaniement final du livre).

Maintenant que vous l’avez terminé, percevez-vous la raison d’être de l’anonymat de l’auteure en lien avec le sacerdoce des mongonastiques ? La trouvez-vous justifiée et nécessaire ?

Tous reconnaissent la justesse et la cohérence de l’anonymat de l’auteure et de son renoncement à tout bénéfice personnel, même si certains ne les trouvent pas pour autant nécessaires.

Son effacement s’accorde avec l’âme du livre et renforce l’aura de mystère de son origine.
Par son anonymat, Sarasvati renvoie au Silence créateur qui établit un lien avec les mongonastiques, comme si elle faisait partie de leur communauté où « la clé » pour aider l’humanité ne peut se centrer sur une personne mais est l’œuvre d’une création collective désintéressée se nourrissant les uns des autres pour servir notre bien commun.

Considérez-vous que le livre peut avoir un impact bénéfique sur la conscience collective ?

La réponse est clairement oui.
Il éveille les consciences, fait réfléchir sur le fonctionnement de notre société en incitant à évoluer.
Il porte une vision d’avenir avec des solutions concrètes pour l’améliorer qui invitent à se remettre en cause et à agir.
Il transmet une énergie d’espérance et de confiance nouvelle en notre humanité et en notre capacité de changer pour le meilleur, donnant envie de renouer avec l’altruisme et de se rapprocher de l’autre.

Cependant, pour que cet impact collectif puisse advenir, il faudrait que le livre soit davantage accessible au plus grand nombre, que les gens prennent plus le temps de lire en général, et qu’ils attendent autre chose d’un livre qu’une simple distraction. (Dans le remaniement final, le livre a été resserré de 200 pages, réduisant à l’essentiel les abstractions et les passages difficiles d’accès, ce qui dynamise le récit en le rendant encore plus attractif et facile à suivre).

Selon vous, est-il accessible au grand public ?

La réponse est majoritairement non, même pour ceux qui ont adoré le livre.
Si sa dimension d’aventure romanesque peut captiver le plus grand nombre, ils considèrent que les longs développements théoriques qui sortent de l’épopée auront tendance à les faire décrocher, que les scènes de violence le réservent à un public averti, ou encore qu’il est trop volumineux pour les jeunes générations qui ne lisent plus.

Quelques lecteurs le considèrent néanmoins comme accessible, voyant dans l’alternance entre l’épopée romanesque et les enseignements spirituels une stimulation positive, et pour sa limpidité pédagogique permettant de saisir des domaines complexes inhabituels.

Selon vous, a-t-il un potentiel de succès de librairie ?

La réponse est clairement oui.
Sans être destiné au grand public, les lecteurs considèrent qu’il répond à un besoin collectif qui peut devenir contagieux.
Par son traitement vivant et captivant, son contenu intense, original, éclairant, et du fait qu’il allie le genre romanesque et l’éveil à la spiritualité en les faisant fusionner, il devrait attirer tous ceux qui s’intéressent au développement personnel et aux grands défis de notre réalité contemporaine qui nous préoccupent tous.

Une fois publié, le conseilleriez-vous à vos proches ?

La réponse est clairement oui, avec une intensité marquée chez les plus conquis, ce qui laisse présager un fort potentiel de diffusion par un bouche à oreille conséquent.